Colette, Chéri.
C'est donc après avoir lu les deux précédents livres dont j'ai parlé que j'ai ouvert celui-ci. Et ce faisant, je me suis dit que vraiment, je n'avais pas de chance avec les livres en ce moment, que décidément, le sort s'acharnait cruellement contre moi en me faisant piocher trois livres plutôt mauvais à la suite.
En effet, le début est plutôt banal, limite désagréable, pas autant cependant que les deux personnages qui ont sans doute dû être provocants à une époque mais qui ont bien vieilli, tant dans la situation décrite que dans les attitudes, et puis c'était long, et je trouvais que l'écriture n'était pas du tout originale, leur histoire ne m'intéressait pas du tout, bref, ça ne partait pas bien ! Et pourtant, j'ai bien fait de ne pas me décourager puisque (à mon goût), le court roman s'améliore au fur et à mesure pour finir par être carrément très bien ! La seconde partie m'a beaucoup plu, les personnages ont évolués de façon très intéressante, et, peut être parce qu'ils avaient à ce moment été bien construits et posés dans un cadre, le rythme s'est accéléré, le roman s'est re-concentré sur ce qui était important et intéressant, avec l'absence très bien faite j'ai trouvé, bref, le début un peu pénible s'est trouvé oublié et justifié par la suite du roman. Il n'est sans doute pas révolutionnaire dans son propos, cette petite histoire gentillette (qui ne l'est finalement pas tant) et dont la fin est carrément attendue avant même qu'on ouvre le livre, et je dois dire que le style non plus ne m'a pas frappé dans un sens ni dans l'autre, mais ce livre m'a, finalement, beaucoup plu, j'en ai retiré une bonne impression globale, une fois que j'ai réussi à entrer dedans, il a été plutôt efficace, et je regrette même que ce soit si court, il y aurait eu de quoi doubler le volume de ce livre si fin sans que ça soit trop lourd.
Du coup, je pense et espère trouver bientôt Sido du même auteur, (ça tombe bien, c'est la saison des brocantes qui recommence) dont j'ai vu que Simone de Beauvoir disait le plus grand mal, ce qui ne peut être que bon signe à mon avis.
J'en profite au passage pour conseiller la lecture des lettres de ladite Simone (ça s'appelle Lettres à Sartre je crois) à l'autre là, Sartre. Quand une amie a proposé de me le prêter, j'ai dit "Boh, moi, tu sais, j'en ai rien à battre, et en plus, les correspondances, ça m'a toujours profondément fait chier, alors quand par dessus le marché c'est entre des trous du cul..." exprimant ainsi de façon, il est vrai, peu délicate, mais toutefois très expressive le peu d'intérêt que la perspective d'une telle lecture suscitait chez moi. Elle a cependant tenu à me le prêter, et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. Ça se lit très bien, comme un roman, le fait qu'on ait dans ce livre les lettres que dans un sens est très intéressant je trouve (d'autant que ça nous évite le supplice de lire l'affreuse prose de Sartre), on avance sans s'en rendre compte, c'est vraiment très bien, très prenant, je ne m'y attendais pas. Donc allez y jeter un œil si il tombe à portée de votre main.
En effet, le début est plutôt banal, limite désagréable, pas autant cependant que les deux personnages qui ont sans doute dû être provocants à une époque mais qui ont bien vieilli, tant dans la situation décrite que dans les attitudes, et puis c'était long, et je trouvais que l'écriture n'était pas du tout originale, leur histoire ne m'intéressait pas du tout, bref, ça ne partait pas bien ! Et pourtant, j'ai bien fait de ne pas me décourager puisque (à mon goût), le court roman s'améliore au fur et à mesure pour finir par être carrément très bien ! La seconde partie m'a beaucoup plu, les personnages ont évolués de façon très intéressante, et, peut être parce qu'ils avaient à ce moment été bien construits et posés dans un cadre, le rythme s'est accéléré, le roman s'est re-concentré sur ce qui était important et intéressant, avec l'absence très bien faite j'ai trouvé, bref, le début un peu pénible s'est trouvé oublié et justifié par la suite du roman. Il n'est sans doute pas révolutionnaire dans son propos, cette petite histoire gentillette (qui ne l'est finalement pas tant) et dont la fin est carrément attendue avant même qu'on ouvre le livre, et je dois dire que le style non plus ne m'a pas frappé dans un sens ni dans l'autre, mais ce livre m'a, finalement, beaucoup plu, j'en ai retiré une bonne impression globale, une fois que j'ai réussi à entrer dedans, il a été plutôt efficace, et je regrette même que ce soit si court, il y aurait eu de quoi doubler le volume de ce livre si fin sans que ça soit trop lourd.
Du coup, je pense et espère trouver bientôt Sido du même auteur, (ça tombe bien, c'est la saison des brocantes qui recommence) dont j'ai vu que Simone de Beauvoir disait le plus grand mal, ce qui ne peut être que bon signe à mon avis.
J'en profite au passage pour conseiller la lecture des lettres de ladite Simone (ça s'appelle Lettres à Sartre je crois) à l'autre là, Sartre. Quand une amie a proposé de me le prêter, j'ai dit "Boh, moi, tu sais, j'en ai rien à battre, et en plus, les correspondances, ça m'a toujours profondément fait chier, alors quand par dessus le marché c'est entre des trous du cul..." exprimant ainsi de façon, il est vrai, peu délicate, mais toutefois très expressive le peu d'intérêt que la perspective d'une telle lecture suscitait chez moi. Elle a cependant tenu à me le prêter, et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. Ça se lit très bien, comme un roman, le fait qu'on ait dans ce livre les lettres que dans un sens est très intéressant je trouve (d'autant que ça nous évite le supplice de lire l'affreuse prose de Sartre), on avance sans s'en rendre compte, c'est vraiment très bien, très prenant, je ne m'y attendais pas. Donc allez y jeter un œil si il tombe à portée de votre main.
Au fait, merci pour les conseils concernant Duras. Je suis également une novice en ce qui concerne Colette (j'ai toutefois lu Le blé en herbe a long time ago...) mais Chéri m'a toujours tentée. As-tu vu le film?