Y. Kawabata, Kyôtô.
Je voudrais commencer par préciser que je ne trouve pas d'image plus grande de la couverture sur le net, mais que ça n'est pas bien grave puisque dans cette édition, comme toutes celles de cette collection, elle est d'une laideur affligeante. Il ne faut pas s'y fier, le livre vaut quand même bien mieux que ça. J'espère que le responsable artistique a été pendu.
Voici un livre traduit du japonais, mais traduit ne signifie pas adapté, et ici, ça a été le premier problème, même si un problème bien léger. Je ne sais pas si les tournures particulières ont été adoptées par volonté de simple transcription de la phrase japonaise, pour donner à sentir le texte original à travers la traduction ou si ça rend compte d'un effet particulier dans la langue d'origine, mais quoi qu'il en soit, c'est un petit peu lourd à la longue, la lecture n'est pas fluide. Dans les dialogues notamment. Mais enfin ça n'est pas totalement négatif, simplement, ça freine un peu le rythme de lecture. Le tout donne une impression de fossé culturel (Japon du tout début des années 60) parfois difficile à enjamber, qui peut, je crois, un peu gêner la compréhension. J'ai presque envie de dire que ça manque de notes.
Mais passons sur la forme. L'histoire, elle, est assez gentillette, un rien cul-cul. Un gros rien quand même. Mais pas mal menée à vrai dire, on s'y prend complètement, ou presque. Et juste au moment où elle commence à vraiment partir, à se plonger dans ses nœuds, le livre s'arrête brusquement. Les thèmes abordés à propos du Japon, sa société, le mouvement de modernisation et de grande ouverture à l'époque qui s'amorce, la transition (déchirure ?) entre tradition et modernité occidentale sont très intéressants, ou en fait, pourraient l'être s'ils étaient plus profondément et surtout plus longuement abordés. C'est dommage, parce que l'histoire et les personnages portaient bien ce thème, ça aurait pu être très très bien. Alors même que ce sujet ne m'intéresse pas particulièrement, le livre nous prend et nous porte à nous y intéresser, ça commence plutôt bien ! Mais voilà, j'ai trouvé ce livre beaucoup trop rapide. Pour tout dire, en le refermant j'ai cherché s'il était fait mention d'un tome deux ou quoi que ce soit, mais non. Je trouve que c'est un demi roman, on en attend plus, à tous les niveaux. Verdict : trop rapide ; soit je suis passé à côté de ce roman, soit c'est lui qui est passé à côté de son sujet.
À vous de me dire.
Mais passons sur la forme. L'histoire, elle, est assez gentillette, un rien cul-cul. Un gros rien quand même. Mais pas mal menée à vrai dire, on s'y prend complètement, ou presque. Et juste au moment où elle commence à vraiment partir, à se plonger dans ses nœuds, le livre s'arrête brusquement. Les thèmes abordés à propos du Japon, sa société, le mouvement de modernisation et de grande ouverture à l'époque qui s'amorce, la transition (déchirure ?) entre tradition et modernité occidentale sont très intéressants, ou en fait, pourraient l'être s'ils étaient plus profondément et surtout plus longuement abordés. C'est dommage, parce que l'histoire et les personnages portaient bien ce thème, ça aurait pu être très très bien. Alors même que ce sujet ne m'intéresse pas particulièrement, le livre nous prend et nous porte à nous y intéresser, ça commence plutôt bien ! Mais voilà, j'ai trouvé ce livre beaucoup trop rapide. Pour tout dire, en le refermant j'ai cherché s'il était fait mention d'un tome deux ou quoi que ce soit, mais non. Je trouve que c'est un demi roman, on en attend plus, à tous les niveaux. Verdict : trop rapide ; soit je suis passé à côté de ce roman, soit c'est lui qui est passé à côté de son sujet.
À vous de me dire.